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CENTRE D’ART INSULAIRE FLOTTANT FINISTÉRIEN MONDIAL

Finis terrae - Centre d’art insulaire développe de manière inédite en France des résidences d’artistes-auteurs, prenant comme base l’île d’Ouessant. Un programme annuel de résidences permet d’une part à des artistes français·es et étranger·es de séjourner au sémaphore du Créac’h, propriété et projet du Conseil départemental du Finistère, dans le but de produire une réflexion artistique ou une œuvre en lien avec le contexte. Des expéditions sur mesure permettent d’autre part des temps de résidences, diffusions et coopérations sur les îles du Ponant, à Saint-Pierre et Miquelon et plus largement sur le milieu maritime et le littoral, en Finistère et de par le monde. Finis terrae - Centre d’art insulaire, flottant, finistérien et mondial, favorise le déplacement, la mise à distance et la prise de recul, essentiels pour le développement des recherches et des pratiques artistiques, en abordant des problématiques liées à la mer, à l’isolement, au paysage, à l’insularité, à la culture locale.

Finis Terrae

L’ÎLE COMME AMPLIFICATEUR

Dans le livre Jean Epstein. Cinéaste des îles (Ed. Jean Michel Place) Vincent Guigueno écrit : « En partant vers la Bretagne, Jean Epstein n’oublie ni ses intentions, ni sa grammaire cinématographique. En travaillant sur l’événement et le mythe, il met en scène une relation archaïque et panthéiste des hommes avec les éléments : l’eau, l’air, le feu, la terre. Il éprouve aux limites du monde, la finis Terrae, une écriture poétique qui accorde autant d’importance à la nature et aux objets qu’à ces personnages. La mer est un personnage vivant dont la houle est la langue, les optiques des phares sont des yeux qui regardent l’océan. »
À Ouessant l’île a une dimension qu’il est intéressant d’éprouver physiquement. Elle est juste étendue pour nous soumettre une grande marche dans le but de la visiter et la découvrir. On pourrait dire que l’île est un amplificateur ! Quand il y a une dépression atmosphérique le vent est plus violent que sur le continent, les dimensions des rochers et les vagues déferlantes deviennent énormes. En opposition les îliens sont à l’abri dans leurs petites maisons. L’île entière est à l’épreuve de la tempête. Vingt-quatre heures après le calme peut être revenu. Chaque séjour je découvre et je pense voir les détails du littoral d’une manière différente. Cela est sans doute dû aux variations de la simultanéité des éléments en jeu. Cette simultanéité doit m’engager vers de nouvelles perceptions. Dans cet engagement je laisse beaucoup de place à l’intuition, les fausses pistes étant quelques fois nécessaires à intégrer pour essayer d’avancer.
Mot du président, Marcel Dinahet

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FINIS TERRAE, UN CENTRE D’ART…


…INSULAIRE

Nous accompagnons sur des îles et le littoral des artistes et des théoricien·nes, dont le travail s’inscrit dans le champ des arts plastiques, par des résidences de recherche ou de production. Nous soutenons une réflexion, une action artistique, une production et programmons des expositions, des rencontres, des éditions, abordant des problématiques liées à la mer, à l’isolement, au littoral, au paysage, à l’insularité, à la culture locale… Nous défendons le long terme, dans le but de faire territoire commun et d’affirmer les liens avec le contexte.

…FLOTTANT

Nous n’avons pas de local permanent, ni de salle d’expositions ou de stockage. Nous n’avons pas l’intention d’en avoir. L’importance est donnée à la souplesse des projets qui s’adaptent et se configurent dans le contexte des îles et espaces maritimes. La priorité est l’économie de moyens et la relation aux diverses situations, aux projets des artistes et aux demandes locales et extérieures. Le choix des artistes se fait en tenant compte de leur lien avec le projet global et de la justesse de leur démarche par rapport aux contextes des résidences et diffusions.

…FINISTÉRIEN

Nous basons notre activité sur les îles du Ponant et les zones littorales, en Finistère. Les espaces naturels ouverts (plages, quais des ports, hanses, etc.) sont disponibles et sont nombreux. Les plus grandes îles sont par ailleurs bien pourvues en médiathèques et salles polyvalentes. Notre programme de résidence et de diffusion se réalise sur et depuis ces espaces, en échange avec des partenaires, habitants et institutions qui nous permettent de nous engager sur d’autres résidences d’artistes allant bien au-delà du territoire.

…MONDIAL

Nous développons des projets sur des territoires sauvages, dominés par une nature étonnante. Nous favorisons à la fois le déplacement, la mise à distance et la prise de recul, essentiels au développement des recherches et des pratiques artistiques. Ainsi et plus largement, l’association s’engage pour la diffusion de la création contemporaine nationale et internationale dans des lieux périphériques au « monde de l’art ». La venue d’artistes étrangers se fait en parallèle de projets croisés avec des structures à l’échelle mondiale.

MARCEL DINAHET
Artiste, président et fondateur de l’association

ANN STOUVENEL
Directrice artistique de Finis terrae – Centre d’art insulaire

Les formats

  • Les artistes et théoricien·nes accueilli·es sont nationaux et internationaux. Les résident·es sont invité·es à créer seul·es pendant un mois, dans le but d’effectuer une résidence de repli, en lien avec le contexte particulier du sémaphore du Créac’h à Ouessant.

  • Les artistes et théoricien·nes accueilli·es sont proches et réactifs. En fonction des tempêtes à l’approche, les résident·es sont invité·es à décentrer leur regard et à s’éloigner de leur quotidien sur un temps court et un territoire isolé, battu par les vents et les houles.

  • De l’autre côté de l’Atlantique, en face d’Ouessant, se trouve Saint-Pierre et Miquelon, terre d’accueil pour les artistes qui souhaitent habiter, pendant un mois, ce territoire si particulier. Les résident·es sont invité·es à y découvrir la culture et à y rencontrer les habitants.

  • Les mers sont aussi des endroits propices à la création, formant un espace-temps hors du commun, un atelier flottant et mobile. Les artistes invité·es à monter à bord des bateaux, spécifiquement mis à disposition, produisent hors et sous l’eau, sur des temps courts.

  • En fonction des projets développés, les artistes et théoricien·nes accueilli·es, nationaux et internationaux, sont invité·es à réaliser une recherche ou une production au cours d’étapes de voyage. Ainsi la résidence s’effectue sur différents sites, au coeur de contextes singuliers.

  • D’un hémisphère à l’autre, les artistes et théoricien·nes sélectionné·es sont invit·és à monter à bord d’un bateau faisant cap vers les Terres Australes et Antarctique Françaises. Cette résidence de recherche et vagabonde est ponctuée de haltes en territoires insulaires.

Les contextes

À propos

Entretien entre Marcel Dinahet, fondateur et président de l’association
Finis terræ, et Ann Stouvenel, directrice artistique.
Mars 2018

ANN STOUVENEL

Comment ce projet de résidence est-il né ?

MARCEL DINAHET

Le projet de résidence est venu de très loin, j’ai été depuis longtemps attiré par l’île de Ouessant. Dès les années 2000, j’organisais des ateliers, nous avions comme base le centre ornithologique à quelques pas du phare du Créac’h. J’étais alors enseignant à l’école d’art de Rennes et nous avons quelques fois associé nos recherches en relation avec l’université et les étudiants géographes accompagnés par leur professeur Hervé Regnauld. Le dernier atelier a été réalisé avec un regroupement d’enseignants et d’étudiants des quatre écoles d’art de Bretagne. De plus, je m’intéressais aux films de Jean Epstein et aux relations qu’il avait pu établir au début du siècle dernier avec les habitants de Ouessant, les îles et l’océan. En 2007 et 2008 j’ai entrepris un travail personnel (j’ai réalisé une série de portraits des descendants des acteurs du film Finis terræet j’ai pu rencontrer et connaître ces personnes. Ensuite j’ai réalisé une série de portraits vidéo des falaises de Ouessant. Cela m’a pris du temps et j’ai dû être présent sur l’île. Avec Celia Crétien nous avons créé l’association Finis terræpour organiser à l’origine une ou deux journées de diffusion de film d’artistes liés à la mer et aux insularités, avec l’aide du Maire Denis Palluel pour la mise à disposition des locaux. A cette période j’ai appris que le département du Finistère restaurait le sémaphore pour mettre en place une résidence d’artistes. Rodolphe Rohart, qui pilotait l’opération pour le département, nous a proposé la mise à disposition du sémaphore chaque année pour deux mois et deux résidents. Cette résidence est devenue très vite le projet de l’association.

AS

Un artiste français et un artiste étranger viennent chaque année et d’autres artistes ou théoriciens peuvent s’ajouter, en fonction des possibilités et des partenariats. La résidence est accompagnée d’une bourse et de frais de production. Le but principal est de donner un cadre propice à la mise à distance et de pouvoir s’affranchir du quotidien pour un temps donné. Il me semble que le projet est tout à fait unique et indispensable à la création. Peut-on parler de développement d’une communauté, 10 ans après la première résidence ? Un esprit se développe t-il autour de ce projet ?

MD

Je me rends compte qu’un projet de résidence se met en place avec du temps. Sur l’île les informations circulent très vite, la présence d’un artiste a au début attiré beaucoup d’attention, engendré des commentaires. Les artistes se sont fait connaître, chacun avec son mode d’approche. Certains ont pu tisser des liens. Les résidents successifs ont construit le projet dans ce contexte. La découverte, l’inattendu ont parfois bousculé leur pratique. Les éléments, le caractère extrême du paysage, la possibilité d’être seul, un mois, au sémaphore, sous le phare du Créac’h, le phare le plus puissant d’Europe face à l’océan Atlantique à l’entrée de la Manche, place l’artiste en position exceptionnelle. La question est de voir si ce positionnement sur cet espace crée un état d’esprit commun dans la pratique des artistes. A mon avis cette dimension planétaire, liée à l’endroit où l’on se trouve, ne peut que tisser un lien sans doute perceptible sur les pratiques des artistes. En ce sens on peut parler de communauté des artistes passés au sémaphore.

AS

Je suis toujours curieuse de découvrir le travail de chaque résident, à l’issue de ce temps passé à Ouessant. L’île se transforme en terrain d’expérimentation. Sa position, son atmosphère, son histoire et ses coutumes, tout à fait particuliers, sont explorés par les artistes et les théoriciens qui y séjournent. En son temps Jean Epstein filmait les paysages comme des portraits. Lors de tes voyages, sur quoi précisément s’est porté ton regard et tes interrogations ?

MD

Dans le livre Jean Epstein. Cinéaste des îles(Ed. Jean Michel Place) Vincent Guignent écrit : « En partant vers la Bretagne, Jean Epstein n’oublie ni ses intentions, ni sa grammaire cinématographique. En travaillant sur l’événement et le mythe, il met en scène une relation archaïque et panthéiste des hommes avec les éléments : l’eau, l’air, le feu, la terre. Il éprouve aux limites du monde, la Finis terræ, une écriture poétique qui accorde autant d’importance à la nature et aux objets qu’à ces personnages. La mer est un personnage vivant dont la houle est la langue, les optiques des phares sont des yeux qui regardent l’océan. » A Ouessant l’île a une dimension qu’il est intéressant d’éprouver physiquement. Elle est juste étendue pour nous soumettre une grande marche dans le but de la visiter et la découvrir. On pourrait dire que l’île est un amplificateur ! Quand il y a une dépression atmosphérique le vent est plus violent que sur le continent, les dimensions des rochers et les vagues déferlantes deviennent énormes. En opposition les îliens sont à l’abri dans leurs petites maisons. L’île entière est à l’épreuve de la tempête. Vingt quatre heures après le calme peut être revenu. A chaque séjour je découvre et je pense voir les détails du littoral d’une manière différente. Cela est sans doute dû aux variations de la simultanéité des éléments en jeu. Cette simultanéité doit m’engager vers de nouvelles perceptions. Dans cet engagement je laisse beaucoup de place à l’intuition, les fausses pistes étant quelques fois nécessaires à intégrer pour essayer d’avancer.

AS

Comment les Ouessantins rencontrent-ils les résidents ? Quels liens se sont-ils tissés ?

MD

L’ancrage progressif de l’association sur l’île s’est au départ réalisée par sa relation avec le Musée des phares et balises et Delphine Kermel, la directrice, et aussi par la Mairie par l’intermédiaire du Maire Denis Palluel. Ces deux personnes nous ont été précieuses pour la mise en relation avec les ouessantins (mise à disposition de locaux, présentations de travaux des résidents aux habitants, aide pour la réalisation des projets, rencontres avec les habitants dans le cadre des projets, parfois même accueil des résidents, etc.). Suivant les domaines de recherches des résidents, ils ont pu créer des relations directes et diversifiées avec les habitants. Plusieurs artistes ont par exemple pu intervenir dans le cadre du collège en relation avec les enseignants.

AS

Il existe dans cette résidence une véritable expérience. Seul dans un sémaphore, le moment se vit, très fort. Je pense également aux éléments qui sont non négligeables.

MD

Oui, être en position de vigie à l’interface entre l’océan Atlantique et le continent, face à cet océan, est une belle base de réflexion. Passer toutes les nuits sous les immenses balayages des “deux faisceaux blancs groupés rotatifs” du phare du Créac’h (le titre de la vidéo d’Enrique Ramirez qui est devenue la propriété du Frac Bretagne), être au centre de ce signal qui balaye l’horizon invisible, seul dans la nuit. Au milieu des éléments, surtout quand il y a une tempête, les embruns passant par dessus le sémaphore, c’est aussi un rapport très particulier à l’espace.

AS

Pourquoi la prise de recul est-elle importante ? Peut-on parler de prise de risques ?

MD

Dès que vous posez le pied sur l’île, elle devient très présente. Le rapport aux éléments vous arrive d’une manière frontale. On reçoit tellement d’informations qu’il est souvent nécessaire de prendre le temps d’une mise à distance.

AS

Ce contexte semble ainsi être propice pour les artistes en quête de recherche, de repli. Quelle suite peut-on donner à l’expérience du sémaphore, à court et à long terme ? Quelle répercussion cette résidence peut-elle avoir sur le travail artistique ?

MD

Le temps construit ce projet. D’années en années, l’apport de la résidence aux artistes, au niveau de leur pratique et de leur démarche, peut nous faire penser que cet ensemble est à considérer comme étant un grand espace de réflexion (insulaire à l’extrémité du continent). La majorité des artistes restitue en générosité et sous plusieurs formes l’amplitude de ce que ce paysage leur propose. L’association ne dispose pas d’espace de présentation des travaux issus de la résidence. Le Musée des phares et balises et la Mairie nous aident périodiquement. Les travaux ont eu l’oportunité d’être exposés, notamment pour ce qui est des productions récentes : Eléonore Saintagnan au centre d’art Diagonale à Montréal, Gregory Buchert à Mains d’OEuvres à Saint-Ouen, Laurent Tixador à la galerie Art & Essai de l’Université Rennes 2, Pauline Delwaule au Centre Pompidou, ou encore Enrique Ramirez au centre d’art Le Grand Café à Saint- Nazaire. Je constate aussi que les anciens résidents reviennent poursuivre leurs expériences et que les autres espèrent revenir sur ce bout de terre au milieu de l’océan. Sous son apparente trompeuse austérité, cette île nous offre un perpétuel renouvellement d’approches.

Équipe

ÉQUIPE ARTISTISQUE

Marcel Dinahet
est artiste et ancien enseignant à l’École des beaux-arts de Rennes. Il est fondateur, président et ancien résident de l’association Finis terrae. Il fait partie du collectif Suspended Spaces et est représenté à Londres par la Galerie Domobaal. Parmi de nombreuses expositions, La Criée - Centre d’art contemporain de Rennes lui consacre une exposition personnelle en 2009, puis le Frac Bretagne lui consacre une rétrospective en 2019.

Ann Stouvenel
est responsable de résidences et commissaire d’exposition. Elle est directrice artistique de Finis terrae - Centre d’art insulaire, cofondatrice et coprésidente d’Arts en résidence - Réseau national et membre du Conseil d’administration du CIPAC. De 2013 à 2020, elle fut directrice du centre d’art et responsable des résidences en arts visuels à Mains d’Œuvres, friche artistique au Nord de Paris. De 2008 à 2012, elle fut notamment directrice des ateliers-résidences de la Ville de Pont-Aven.

MEMBRES DE L’ASSOCIATION

Guillaume Aubry
Artiste, architecte et ancien résident

Marcel Dinahet
Artiste, co-fondeur et président de Finis terrae, ancien résident

Catherine Elkar
Directrice sortante du Frac Bretagne

Fanny Gicquel
Artiste et ancienne résidente

Emma-Charlotte Gobry-Laurencin
Directrice de la communication Galerie Kamel Mennour

Élie Godard
Artiste, ouessantin et ancien résident

Ron Haselden
Artiste et ancien résident

Sophie Kaplan
Directrice de la Criée, centre d’art contemporain de Rennes

Rodolphe Rohart
Responsable culturel

Les membres apportent à l’association un soutien théorique et une aide précieuse pour la création des différents projets que mène Finis terræ, à Ouessant et ailleurs.

CONCEPTION GRAPHIQUE

Gwennina Moigne

DÉVELOPPEMENT

Olivier J.

Infos pratiques

OUVERTURES & INGÉNIERIE

Finis terræ accueille des artistes, des théoricien·nes, des critiques d’art, des commissaires d’exposition, ou toute personne inscrivant sa recherche dans le champ des arts visuels. La collaboration avec des chercheurs en sciences dures par exemple est possible. Nous ouvrons les résidences à des auteur·rices étranger·es et travaille régulièrement en collaboration avec des établissements scolaires proches et des centres d’art en région comme dans le monde. En fonction des contextes et des partenaires, nous travaillons au développement des territoires. Nous accompagnons également lors des phases de post-production en cinéma. Le partenariat rythme les échanges et est fondamental dans le partage des expériences et des créations réalisées.

Chaque projet est conçu sur mesure.

ACCUEIL DES RÉSIDENT·ES

La venue
Chaque résident·e est accompagné·e en amont afin de préparer au mieux sa venue. Un livret d’accueil est transmis, en amont du contrat de résidence, lui permettant de programmer son arrivée. Chaque territoire étant particulier et souvent loin, des détails spécifiques sont fournis en fonction des périodes de résidence et des singularités du territoire.

Temporalité
En fonction des impératifs du·de la résident·e, du ou des partenaires, du ou des lieux et contextes, nous nous efforçons de trouver la bonne temporalité pour accueillir ou non la famille (enfants et/ou conjoint·e), tel que nous le faisons pour les questions d’impératifs professionnels, pour les résident·es qui auraient des emplois salariés ou autres. Nous sommes souvent amenés à ventiler les acceuils et/ou faire des ajustements programmatiques (en fonction des périodes de vacances scolaires, etc.).

Famille
En fonction des projets, des lieux et des contextes, nous accueillons volontiers les familles et femmes enceintes.
En raison des conditions particulièrement singulières de certaines de nos résidences (îles isolées, parfois sans eau courante, sur des bases de scientifiques, sur des bateaux, pendant des tempêtes, etc.), et précisément dans le cas d’environnements et de contextes inadéquats voire hostiles (loin, difficiles d’accès, onéreux, froid, itinérant, dangereux, sans mode de garde possible, etc.), les enfants, conjoint·e, femmes enceintes ne peuvent pas être convié·es. Le cas contraire, lorsque les conditions le permettent et que nous pouvons accueillir, nous mettons à disposition les meilleurs moyens pour créer un accueil chaleureux et agréable. Nous demandons que le·la ou les enfants soient encadré·es par un·e accompagnateur·rice, autre que l’artiste, afin que le·a résident·e puisse pleinement profiter de son temps de résidence et se concentrer sur son travail. Par ailleurs, les charges financières liées à l’accueil des familles sont à la charge du ou de la résident·e invité·e, les résidences n’excédant pas un mois.

RESTITUTIONS : ÉVÉNEMENTS ET OUVRAGES

L’association met en place des évènements plus ponctuels sous forme de projections, d’expositions, de conférences, de rencontres, etc., chez nos partenaires. Des expositions ont déjà été réalisées en collaboration avec Passerelle – Centre d’art contemporain à Brest, le Quartier - Centre d’art contemporain à Quimper, le Musée des phares et balises à Ouessant, le Frac Bretagne, Diagonale - Centre d’art contemporain à Montréal, Carpintarias - Centre d’art pluridisciplinaire à Lisbonne, vaga - Centre d’art à São Miguel aux Açores (Portugal), Le Festival de Saint-Briac, La Galerie de Binic-Étables sur mer, SPA à Saint-Pierre et Miquelon, …

Trois catalogues bilingues, revenant sur les résidences et projets de 2008 à 2012, de 2013 à 2018, puis de 2019 à 2022, sont réalisés en 2013, en 2019 et en 2023.

SÉLECTION DES RÉSIDENT·ES

Les auteur·es invité·es sont de toute génération et de tout horizon.
Il est porté à l’attention des artistes, des critiques, des commissaires, ou de tout·es auteur·rices travaillant dans le champ des arts visuels, qui souhaiteraient nous envoyer leur candidature spontanée qu’au vu du nombre très important de demandes, nous ne sommes malheureusement pas en mesure de toutes y répondre.

MOYENS FINANCIERS

En fonction du format et du contexte de la résidence, chaque résident·e reçoit des honoraires et des frais de production, ainsi que des frais de déplacements et des perdiems pour les longues distances.
Pour les formats d’un mois, la base est de 2000 euros d’honoraires et 1000 euros de production au minimum, cela dépendant des partenariats spécifiques.

LES PARTENAIRES RÉGULIERS ET AMIS

Collège du Ponant / Ehpad d’Ouessant / Mairie de Ouessant / Mairie de Molène / Musée des Phares et Balises - Ouessant / PNRA - Parc naturel régional d’Armorique / Domaine de Menez Meur / La route des pingouins / AJD - association du jeudi dimanche

EESAB - École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne / Université de Brest - Institut Européen Universitaire de la Mer / Université Rennes 2 / KUB Kulture BretagneFrac Bretagne / La Criée - Centre contemporain de Rennes / Passerelle - Centre d’art contemporain à Brest / Ville de Rennes / O.A.O - Observatoire artistique de l’océan

Mondes nouveaux - Ministère de la Culture et Conservatoire du Littoral / Ateliers Médicis / DGCA - Ministère de la Culture / Ministère des Outre-mer / Préfecture et Député de Saint-Pierre et Miquelon / Association SPA - Sauvegarde du Patrimoine de l’Archipel (Saint-Pierre et Miquelon) / Préfecture des TAAF - Terres australes et arctiques françaises / DRAC La Réunion - services Arts plastiques et Musées / CNAP - Centre national des arts plastiques / Institut français

Cria, Centre de Résidence de Création et de Recherche artistique de Chiloé, Chili / vaga, Centre d’art à São Miguel - Açores, Portugal / Carpintarias, Centre d’art pluridisciplinaire à Lisbonne / Art inside Out - Conté de Halland, Suède

RÉSEAUX

Finis terrae - Centre d’art insulaire est membre de :
Arts en résidence - Réseau national : http://www.artsenresidence.fr
a.c.b. / art contemporain en bretagne : http://www.artcontemporainbretagne.org

LES FINANCEURS

Le fonctionnement de l’association est financé par Conseil départemental du Finistère, le Conseil régional de Bretagne, la DRAC de Bretagne - services Arts plastiques
et Action culturelle et territoriale.
Pour chaque projet nous mettons en place des financements sur mesure.

FINIS TERRAE

Finis terrae - Centre d’art insulaire
20, la Chapelle du Mur - 29610 Plouigneau
Association Loi 1901
n° SIRET : 503 731 663 000 12